14. Oulala! J’ai pris du retard ! 

J’ai voyagé accompagnée quelques semaines, du coup, je n’ai pas eu le temps d’écrire ! 

Pour voir les lignes de Nazca, il est possible de faire un survol en avion (70$) ou un tour organisé d’un mirador à un autre (entre 50 et 90 soles). J’ai choisi la troisième option, le bus. 

Il y a quelques mirador le long de la panaméricaine qui permettent de voir les lignes. Ces lignes sont effectuées sur le sol, avec probablement un genre de large spatule, les cailloux sont poussés de chaque côté, dessous le sol est clair et dur. Comme on est dans le désert, la pluie qui ne tombe jamais n’efface rien. 

La ville de Nazca est un peu glauque, je m’enfuis rapidement. J’ai rendez-vous avec des copines françaises à Cusco quelques jours plus tard, je decide de m’attarder dans la montagne. J’ai trouvé un taxi collectif pour Puquio, et le lendemain un combi pour Cabana. 

Puquio 

Cabana 
J’ai beaucoup aimé Cabana. J’étais la seule touriste et les locaux m’ont demandé pourquoi j’étais là. Le bonheur. J’ai fait une balade dans la vallée de Sondondo, magnifique. Les montagnes, les cultures en terrasses, le soleil, la rivière, le calme… Parfait ! 

La vallée de Sondondo

Je suis retournée à Puquio puis j’ai péniblement trouvé un bus pour Cusco. Ce n’était pas facile, il faut les arrêter au bord de la route, ils passent à partir de 6h du matin. C’est la ligne Lima-Cusco, elle passe par Ica et Nazca et en général, à Puquio, les bus sont pleins. 

Par chance, un homme est descendu d’un bus, j’ai pu prendre sa place. Après un voyage bien long dans les montagnes, nous sommes arrivés tard à Cusco. J’ai dû prendre un taxi. 
Cusco, contrairement à Cabana, c’est hyper touristique. 80% de l’économie de la ville est basée sur le tourisme. Et en gros, 80% du temps passé à Cusco, on nous rappelle que l’on est touriste (=pigeon, =consommateur, =riche). 

J’ai donc joué les touristes. 

Tour pour visiter les salinas de Maras, 

L’eau salé sort naturellement de la montagne, elle est repartie dans les bacs, l’eau s’évapore, reste le sel. Lors de ma viste, c’était la saison des pluies, il n’y avait pas de production. Le sel est un des 4 meilleurs au monde. 

Tour pour visiter la vallée sacrée, 

Machu Picchu avec les copines françaises qui sont venues me voir (Céline, Éole, Cécile) , 

7h de marche sous la pluie, et un bon dénivelé et une vue qu’on ne trouve pas en carte postale. 

Tour pour ascension de la montagne aux 7 couleurs. 

5100m d’altitude, sous la neige… Du coup, on ne voit pas bien que c’est une montagne colorée… Normalement, c’est plutôt comme ça :

https://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-s/0b/8c/6b/c6/montana-de-7-colores.jpg
Ensuite je suis partie. Je n’en pouvais plus de Cusco. Les copines françaises sont parties vers le sud que je connaissais déjà, je suis partie vers le nord.  J’ai pris 3 véhicules différents, voyagé 15h pour me retrouver à Ayacucho au milieu des montagnes. Ouf, sauvée. 

C’était week-end de carnaval. 
J’ai visité le village voisin de Quinua, spécialisé dans la céramique décorative de toiture… 

J’ai rencontré Antje, que je retrouverai plus tard à Lima, je pars de mon côté à Huancayo. 

Lima, je retrouve les françaises parties en vadrouille dans le sud du Pérou et qui repartent vers la France. 
Je retrouve aussi Antje avec qui je pars à Huaraz. Nous avons fait un mini trek jusqu’à la laguna 69

Puis Huancayo, où j’ai pris mon premier cours de surf. 

De là, je remonte vers l’équateur.. Et me retrouve coincée à Chiclayo, entourée d’eau. 5 nuits dans le bus avant d’arriver à Guayaquil. 

J’ai raté mon avion pour les Galápagos.. Impossible de changer le billet, les vols sont complets, je vais devoir revenir ! 

Guayaquil 
Après une rapide visite de Guayaquil, je décide d’aller sur la côte profiter de l’été avant de rentrer en France. 

Mon hébergement 

Ça sent la fin du périple… 

Bilan : moustiques 47, Charline 1