9. Torotoro

J’étais donc à Cochabamba  je voulais aller à Toro Toro,  un parc national au sud de la ville à environ 130 km .  Mais comme il n’y a pas de route,  il faut 4 à 5h pour y accéder. Il n’y a pas grand chose d’autre à faire dans les environs de la ville, nous sommes donc plusieurs intéressés. Nous partons à 7 en minibus.

(On part sous bonne protection…) 

(la route) 

En arrivant, le chauffeur nous propose un lit à 25 bolivianos, le moins cher de tout mon séjour en Bolivie ! Le groupe est réparti dans 2 logements. Les lits sont propres, pas les chambres, la notre a une odeur de chaussettes sales. Il y a des sanitaires assortis aux chambres. Nous avons l’après midi libre, nous partons vers le cimetière des tortues qui doit son nom aux nombreux fossiles retrouvés sur le site. Le paysage est incroyable. 

(Le cimetière des tortues) 

Il y a aussi près du village des empreintes de dinosaures fossilisés, la place du village est décorée avec des reproductions de dinos. 

Nous avons rencontré un animal étrange… 

Toutes les balades dans le parc national doivent être accompagnées par un guide local. Les groupes guidés étant de 6 personnes et comme nous sommes 7,  je trouve un autre groupe à rejoindre, des français. Le lendemain de notre arrivée, je pars donc avec mon groupe pour « la ciudad de Itas ». 

(Dernière photo du pull à rayures horizontales,  je l’ai donné par la suite) 

Je retrouve le reste du groupe de Cochabamba dans un restaurant le soir. 

Le lendemain, nous quittons le village. Départ à 6h du matin, arrivée 7h plus tard ! En effet, il a beaucoup plu et le bus doit traverser quelques rivières. 

De retour à  Cochabamba, je pars ensuite pour Oruro où je passe le réveillon du 31 puis je me rends à La Paz. 

La ville de La Paz est située dans une vallée et s’etend sur les pentes des montagnes environnantes. Tout en bas, les quartiers riches, les hauts immeubles, en remontant, les habitations sont plus petites. De couleur brique, elles se fondent dans le paysage. En bus, on arrive par le haut, par le village de El Alto, les quartiers pauvres. Je découvre donc La Paz par le dessus et je suis immédiatement séduite. 
Mon sac est un peu lourd, je m’installe dans le premier hostel que je trouve et dont le tarif est raisonnable. Le bâtiment est chouette en plus. 

Je pose le sac et part à la découverte de la ville est à la recherche de nourriture. En Bolivie, il y a peu de supermarchés et de toute façon, les tarifs ne sont pas forcément intéressants. Les achats se font en boutiques spécialisées ou à des petits stands de rues ou du marché. Il y a aussi les tiendas, qui vendent tout l’indispensable du quotien : eau, sodas, biscuits, bonbons, papier toilette…

(rayon luminaire) 

Je mange avocats, tomates, poivrons,  beaucoup de mangues,  et parfois ananas (moins facile à manger n’importe où).  J’accompagne tout ça de pain, pas mauvais à La Paz, ou d’empanadas (chausson souvent fourré de fromage). 

De temps en temps,  je m’offre un petit resto avec un plat de quinoa.  Cette céréale locale incroyablement riche a été malheureusement remplacée par le riz blanc. 

(Quinoa,  sauce cacahuète,  petites pommes de terre noir, maíz) 

Il y a aussi le comedor, souvent parti du marché couvert.  On y sert une asiette de viande et de pomme de terre,  accompagnée de riz ou de pâtes. Souvent, le plat est précédé d’une soupe. 

(un comedor) 


Depuis La Paz, je décide de braver les moustiques et les serpents pour aller en Amazonie !